Scores par quarts-temps : 19-8 / 15-13 / 25-10 / 22-13
Les Ouistréhamaises avaient bousculé l'UBCUA au match aller, leur infligeant à l'époque leur seconde défaite, à la faveur d'un dernier quart survolé 24-10. C'était fin novembre 2009, et ce match était, pour les Préfectorales, le premier d'une série de quatre défaites consécutives jusqu'à la trêve. Quatre mois plus tard, elles ont pris leur seconde revanche en une semaine, après celle de la semaine passée contre l'AG Caen. Elles sont toujours invaincues sur les matchs retours et lorgnent désormais avec insistance sur le podium.
Ce match aura revêtu plusieurs couleurs. Souvent dominatrices dans l'intensité, les Noires se rendront coupables de nombreuses maladresses dans les relations de passes simples, pour cumuler au final 25 pertes de balles, le plus souvent non issues de problèmes posés par la défense adverse. Pourtant, ce n'était pas ce dimanche le Ouistréham du match aller. Les maritimes ont beaucoup raté quand elles se sont créées des situations favorables en première mi-temps, et elles n'ont pas fait preuve dans l'ensemble de la même détermination, alors que leur série en cours de 6 victoires consécutives laissait à craindre le contraire.
La défense du premier quart aura lancé l'UBCUA de ce côté là du terrain, et si on prend du recul, la pression défensive aura été très acceptable si l'on excepte les relâchements du second quart, notamment au rebond défensif, ou quelques passages plus mous en seconde période.
Le match se finira sans rythme, hâché par les coups de sifflet. Car c'est bien sur ce plan, pourtant, que les Alençonnaises auront le plus dominé Ouistréham. L'impression de puissance supérieure a sauté aux yeux.
“Mon sentiment est très paradoxalement mitigé. D'un sens, on a l'illustration au score que contre un adversaire enrichi d'une bonne joueuse supplémentaire par rapport à l'aller, nous avons gagné sans trembler un match qui nous avait inexorablement échappé lors du premier acte. Nous avons d'excellentes séquences, qui souvent découlent d'une défense de fer. D'un autre côté, je me projette sur les matchs à venir qui nous verront affronter les 3 équipes qui partagent avec nous les quatre premiers fauteuils du classement. Je me dis alors qu'on ne peut pas nourir de grandes ambitions sur ces matchs là si on rend autant de balles gratuites à l'adversaire. Nous sommes en face de nos indéniables progrès et à la fois confrontés à nos carences, notamment celle de la maîtrise de notre jeu sur la durée. La détermination nouvelle qui se dégage de l'équipe me rend optimiste pour que se constat évolue dans le sens attendu. Nous devons être ambitieux car nous avons pris conscience de nos moyens. La répartition de la marque, à coup sûr la plus diluée de la saison, est la preuve de l'évolution positive de notre force collective.”
La marque : Coralie FROMENTIN 12 / Fanny CREUSIER 4 / Karine NEEL 6 / Claire GAGEZ 10 / Véronika KOVALIKOVA 20 / Carole CORNU 12 / Rochelle DEBOUZY 8 / Elodie CAILLAUD Ble / Béatrice LEVEQUE 9